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En arrière du pont, à droite, le port de l'usine de colle (aujourd'hui Bostik) avec des tas de bois de chauffe. L'usine avait un embranchement ferré, qui compte tenu de sa position par rapport à la ligne de chemin de fer parallèle au canal à gauche, devait passer sur ce pont.
On remarque deux traces de circulation, entre les rails et coté terre, qui pourrait bien être faites par les pas de chevaux.
Les inscriptions sur la carte révèlent l'aspect inhabituel, à l'époque, de la scène. On peut admettre qu'elles sont destinées à des connaisseurs de la batellerie pour lesquels la traction électrique, au moins en cet endroit, est nouvelle.
Si le pont a été épargné par la guerre, la photo pourrait avoir été faite après 1917, mais le paysage ne montre pas de traces de combats, ce qui est difficilement compatible avec les renseignements qu'on trouve sur l'histoire de cet endroit. L'usine de colle a été remise en fonctionnement après la guerre, d'où l'idée qu'en 1917 et 18 elle ne devait pas consommer de bois. Or des tas de bois fraichement déchargés sont visibles derrière, et par dessous, le pont.
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Ci-dessus, tracteur du même modèle, quoi que, à l'écluse de Janville sur l'Oise. Le crochet de traction est bien au centre et pas décentré coté opposé au canal comme on croit le voir sur la photo précédente. Cette photo (E. Hutin photographe à Compiègne) est supposée dater des années 34 ou 35. Ce tracteur ne porte pas d'incription CGTVN. Ci-contre, le même modéle, son frère plutôt au vu du numéro. Il faut reconnaitre que sa ressemblance sous cet angle avec celui de Ribécourt est frappante. Photo prise à Longueil-Annel issue du blog de Daniel Debeaume. |
Ci-dessous les quatre tracteurs à trouver. Notez que la carte est colorisée et qu'une bizarrerie chromatique sur la cabine de l'un d'eux donne un curieux effet, comme si le coloriste avait mal interprété ce qu'il voyait. Cette fois ci, la présence d'une Traction-Avant Citröen permet de dater la photo d'après 1934 avec certitude.
